Lu dans la presse : Affaires maritimes. Un patrouilleur cloué à quai, faute de moyens

publié le 27 janvier 2011 (modifié le 28 janvier 2011)

26 janvier 2011


Affecté à la police des pêches en Manche, le plus gros bâtiment des Affaires maritimes est indisponible depuis le mois décembre. Et cela devrait durer jusqu’à mi-février.
Immobilisé à Cherbourg, le Thémis, livré en 2004, est, en effet, victime de problèmes sur son appareil propulsif et sur son système de stabilisation. Apparemment, les soucis ont débuté il y a de nombreux mois mais, faute apparemment de crédits d’entretien suffisants, l’administration a continué de faire naviguer le bateau.
Reste que ces petits problèmes sans gravité mais non traités se sont accumulés jusqu’à ce qu’un beau jour, le patrouilleur refuse d’appareiller. Ne pouvant cette fois éviter les réparations, les Affaires maritimes ont été contraintes de lancer un appel d’offres européen, procédure très longue et fastidieuse empêchant de réaliser immédiatement les travaux. Après plusieurs semaines d’attente, le marché a été notifié et les pièces devraient être livrées dans les prochains jours, ce qui devrait permettre au Thémis de reprendre ses missions vers la mi-février. En attendant, la police des pêches est assurée par deux autres patrouilleurs le Cap d’Ailly, basé à Dieppe, et l’Armoise, positionné à Boulogne.