L’actualité : fonction Gardes Côtes, des questions restent en suspens

publié le 29 octobre 2009

Fonction Gardes Côtes, des questions restent en suspens :

- La déclinaison du dispositif national et régional,
- L’équipement des gammes de moyens adaptés aux missions,
- la constitution d’équipes d’agents spécialisés de différentes administrations
- l’élaboration de la formation
- l’échange de personnels dans le cadre d’une mobilité professionnelle

Dans un contexte d’écarts significatifs de traitement et de conditions de travail, alors que les niveaux de formation et de compétences sont assez disparates, le système envisagé ne permet pas un partenariat "gagnant-gagnant".

Les agents des Affaires Maritimes sont les plus formés, les moins payés et les seules pistes d’évolution seront sur des carrières militaires.

Alors que notre ministère avait consenti à intégrer les agents des Affaires Maritimes dans le décret "B pension", ce qui a été obtenu grâce au mouvement de 2008 des agents Cultures Marines et Environnement, le ministère des finances a refusé d’appliquer le dispositif aux Affaires Maritimes alors qu’il le reconnaît aux douanes à juste titre. La convergence des missions et la mutualisation des moyens humains doit impérativement passer par une convergence de la reconnaissance des agents.

La Fédération Nationale de l’Equipement et de l’Environnement à laquelle appartient le SNPAM-CGT, se réserve la possibilité, en cas d’échec de la médiation avec le ministère, de porter cette distorsion devant les tribunaux.

Pour l’immédiat, la fonction Gardes-Côtes nécessite des préalables.

Il faut :

- une harmonisation par le haut des traitements et régimes catégoriel,
- un alignement des conditions de travail sur le plus favorable,
- une réforme qui applique le B pension aux personnels des Affaires Maritimes comme il existe aux douanes.

Le SNPAM-CGT ne baisse pas la garde et appelle tous les agents concernés à se mobiliser.

Nicolas MAYER
sg-adjoint SNPAM-CGT

Fonction_garde_cote (format pdf - 271.6 ko - 29/10/2009)